Saint-Martin du Durzon

Saint-Martin du Durzon – Le moulin de Saint-Martin du Durzon est né de la maîtrise du marécage de Nant,  lors de l’irrigation de la vallée du Durzon, par les moines bénédictins.

Saint-Martin du Vican

 Le moulin de Saint-Martin du Durzon à Nant, construit au XIIIe siècle, doit son nom à l’église toute proche. Saint-Martin du Vican assez éloignée du village, qui est la première paroisse des habitants du vallon aux XI et XIIe siècles.

Travail des plaques de cuivre

 Ce Moulin à martinet, ancêtre du marteau-pilon dont un chaudronnier doit faire fonctionner la structure. Il avait pour vocation le travail des plaques de cuivre. Ceci pour obtenir des marmites, des chaudrons et maints outils et ustensiles.

Évolution du XIXe siècle

Son évolution à la fin du XIXe siècle a vu l’installation d’une turbine dont l’énergie a permis l’activité d’une scierie qu’un incendie partiel a arrêtée en 1996.

En 2012

un groupe d’environ 170 personnes de Nant, sur les 1004 habitants de la commune en 2017, réunis par l’association les Amis de Saint-Martin du Durzon, se sont porté acquéreur pour restaurer cet édifice et y installer une centrale hydroélectrique.

Restauration complète

Par la suite une restauration complète du site sera poursuivie avec une salle d’exposition et scénographie sur l’histoire de la résurgence de la source du Durzon. Ainsi que de la mise en valeur de sa vallée par les moines bénédictins vers 960 de notre ère.

Ancienne turbine

La vieille turbine qui a bien des heures de fonctionnement va bientôt être remplacée par une neuve plus compétitive pour faire de l’électricité.

A propos du cuivre, d’où venait il ?

La production du cuivre s’étale du Néolithique final au début de l’Âge du Bronze. – 3 300 à -2 200 avant notre ère, la fin du Néolithique est marquée par la production du premier métal : le cuivre ! Il va petit à petit supplanter l’utilisation du silex.

Plus vieux centre minier français

Il faut attendre plus d’un millénaire pour que cette première métallurgie se répande dans le sud de la France. Le plus vieux centre minier français connu à ce jour est le district de Cabrières-Péret (Hérault) situé au pied du Pic du Vissou.

Mines et ateliers

Ce complexe majeur regroupe dans une même zone des mines et des ateliers métallurgistes. Ils attestent d’une chaîne opératoire complète de transformation du minerai de cuivre en métal.

Multitude de sites miniers

Au vu des ressources minières qu’offre le sud du Massif Central, il devait exister une multitude de sites miniers tels que ceux de Cabrières-Péret.

Mines de Bouche-Peyrols

C’est le cas notamment de la découverte de l’atelier du Planet, situé à proximité des mines de Bouche-Peyrols (Fayet-Brusque, Aveyron).

Le cuivre de récupération des vieux objets est réutilisé.

Le martinet

il transformait le minerai, parfois le cuivre neuf ou vieux, en forme grossière de chaudron ou copa (coupe), comprend une fonderie, travaillant à un peu plus de 1080°, et une forge.

Cette dernière est composée d’une arrivée d’eau et d’une chute, d’une roue hydraulique verticale, d’un arbre à cames horizontal, solidaire de la roue, et un grand marteau monté en balancier, que les cames obligent à se lever et que son poids fait retomber.

Le marteau et le martineur

Ce marteau devait peser entre 80 et 150 kg. C’était une machine puissante.

Le martineur glissait sous le marteau la masse de cuivre, pastella, obtenue à la fonderie et la transformait en coupe par battages successifs. Régulièrement la pastella est mise au feu par le chauffeur, le calfador, et quand le cuivre atteint 700° environ il retourne sous le marteau.

Quand la pastella a été assez étalée et étirée, et qu’elle a la forme d’une coupe de fine épaisseur, elle est prête à être livrée au chaudronnier ou pairolier.

Ancienne industrie

L’ancienne industrie du cuivre eut donc des composantes à la fois matérielles (cuivre, eau, bois) et humaines (marchands, martineurs, chaudronniers, auxquels il faut ajouter les transporteurs, les charbonniers…)

Révolution technologique

Allié principalement à l’ étain et parfois à d’autres métaux, il donne lieu à une révolution technologique, « l’ âge du bronze », aux alentours de -2 300 ans avant notre ère.

‌Livret : Les moulins à Nant. Février 2006. Monique et Alain Bonnemayre.

Merci encore à eux !

Présentation association :

Les amis de saint-martin du durzon

Siège de l’association :

1 route du Durzon 12230 Nant

Date de création : 24/05/2013

Type : environnement et patrimoine

12230 Route du Durzon, Nant, Aveyron, Occitanie, France

Objet de l’association :

organisation de la mise en valeur touristique afin de faire revivre le patrimoine du moulin de Saint-Martin, dans un but pédagogique, par la réalisation d’expositions permanentes ou ponctuelles autour de thèmes tels que moulins, menuiserie, canaux, jardin… et en rapport avec les énergies renouvelables ; apport d’une aide technique à la remise en production du moulin et à tout projet analogue.

Visite du moulin de 2020